Le Béryl est en fait une espèce minérale à base de béryllium regroupant plusieurs pierres naturelles. Nous retrouvons dans la catégorie des pierres fines : la célèbre aigue-marine de couleur bleue, l’héliodore dorée ou jaune, la morganite rose à orange, la goshénite totalement incolore, la bixbite de couleur rouge, le chrysobéryl vert-jaune, ainsi qu’une pierre précieuse : l’émeraude de couleur verte.

Découverte dès l’Antiquité puisqu’elle fut décrite par Pline l’Ancien en 77 après J.-C., mais est également citée dans l’Apocalypse de Jean : « Les pierres fondamentales du mur de la ville sont ornées de toutes sortes de pierres précieuses [et] la huitième base est du béryl ». Son appellation trouve son origine étymologique dans le grec beryllos, signifiant « cristal de couleur de la mer ». La transparence de ces gemmes naturelles a permis, dans la Rome antique, la confection des premiers objets d’optiques tels que des lunettes ou des loupes.

Désormais les cristaux extraits des minerais sont utilisés et travaillés, en joaillerie, pour la confection de bijoux et d’ornements.

Les gisements de ce minéral se situent aux Etats-Unis, au Brésil, en Afrique du Sud, au Malawi, en Namibie, en Zambie, en Chine, en Australie, en Russie, en Ukraine, en Norvège et même en France.